Aujourd’hui, c’est également au sein des centres hospitaliers et des maisons de retraite publique que la méthode Montessori voit le jour. Maintenir l’autonomie des personnes âgées, les soigner autant que possible sans l’aide des médicaments est possible. Il suffit de changer le regard que l’on porte sur ces résidents, comme le souligne Vincent You.

Le respect des résidents

C’est au cœur de la Charente, dans la région Nouvelle-Aquitaine, que Vincent You, directeur d’une maison de retraite publique a mis en place la méthode Montessori pour ses résidents. Pour lui, il est important de reconsidérer le regard que les employés portent sur les résidents. Il convient avant tout de garder en tête que ces personnes âgées pour certaines sont encore aptes à exécuter des petits travaux du quotidien. La maladie ne doit pas être au centre de l’échange.

Rappelons-le, la méthode Montessori se fonde sur des principes simples et concrets. Elle permet d’impliquer les personnes âgées dans tous types d’activités : lecture, cuisine, jeux à l’aide de balle de préhension, jardinage, etc, dans le but de retrouver petit à petit une dynamique positive et active. La méthode Montessori est parfaitement adaptée à de tels environnements.

Comment préserver leurs capacités

Développée à la fin de XXe siècle par Maria Montessori, cette méthode fut conçue pour permettre aux enfants de s’éveiller à leur propre rythme, et ce, dans un climat de bienveillance. Pour sa créatrice, il est essentiel de prendre en considération les besoins et les capacités de chacun. Ramené aux maisons de retraite, il s’agit tout simplement de se poser les bonnes questions. Est-ce que la personne m’entend ? Me voit-elle correctement ? Ressent-elle les choses ? Peut-elle tenir un objet, se déplacer, réaliser de petites tâches, etc.

La méthode Montessori consiste alors en un accompagnement des personnes âgées souffrant de troubles cognitifs. Souvent atteint de perte de mémoire ou de l’attention, les individus sont petit à petit victimes de pertes de connaissances sensoriels, motrices ou cognitifs, acquises tout au long de leur vie. À cette étape de l’évolution de l’état de santé du patient, il convient de l’accompagner au mieux et de gérer les difficultés du quotidien et non, la maladie. La personne se sent alors respectée et ne voit pas sa dignité atteinte. Perdre ses repères et son autonomie est déjà bien assez difficile. C’est pourquoi, il est primordial de réattribuer à ces personnes, et ce, dans la mesure du possible, le contrôle sur leur vie.

Journaliste : Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

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