L’usage de la cigarette électronique est un bon substitut à la cigarette. En reprenant plus ou moins son apparence, elle vous permet de reproduire les gestuelles, les sensations produites par une cigarette « normale ». Petit à petit, en tant qu'utilisateur, vous pourrez réduire votre consommation voire arrêter complètement de fumer. La cigarette électronique n’est pas une cigarette dans le sens où on l’entend. Dès lors, de quoi se compose-t-elle ? Éléments de réponse.

Anatomie d’une cigarette électronique

Il existe de nombreux modèles de cigarettes électroniques. Dans tous les cas, elles contiennent toutes les mêmes composants.

Structure d’une cigarette électronique

Elle est composée d’un accumulateur, d’un indicateur lumineux – qui imite le bout incandescent d’une cigarette classique lors de l’aspiration – d’un atomiseur qui chauffe le liquide et le fait se transformer en vapeur et d’une cartouche contenant le e-liquide.

Composition des cartouches

Les e-liquides – qui se présentent sous la forme d’un petit flacon de 10 ml – contiennent du propylène glycol – qui permet de créer la vapeur notamment – de la glycérine pour densifier la vapeur et transporter la nicotine et/ou les arômes, des arômes artificiels ou naturels, plus ou moins classiques et exotiques – vanille, mangue-litchi, cupcake, fraise-pop-corn, coca par exemple – de l’eau, de l’alcool principalement. 

Il existe différentes cartouches qui contiennent une teneur en nicotine – 0, 6, 11 ou 12, 16 ou18, 19.6 mg de nicotine par ml – et un nombre d’aspirations variables selon les marques, votre dépendance, votre état de sevrage et vos envies. Il est donc important de ne pas acheter n’importe quelle cigarette électronique, de bien comparer et d’adapter l’appareil à vos besoins.

Toxicité et usage

Vapoter n’est pas fumer. Qu’on se le dise. En effet, même si elle respecte la gestuelle du fumeur, elle ne nécessite ni briquet ni cendrier et les sensations sont proches d’une vraie cigarette, seulement proches. Le goût et les effets d’une cigarette de tabac n’ont rien à voir avec ceux procurés par une cigarette électronique. Le plaisir reste le même, la mauvaise haleine et les dents jaunes en moins.

En parallèle, il est important de noter que la cigarette électronique n’est pas exempte de nocivité, mais l’est beaucoup moins en comparaison d’une cigarette ordinaire. De plus, son utilisation est réglementée dans certains lieux publics, les transports en commun fermés, les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif notamment. Et, d’ici la fin de l’année 2017, l’interdiction sera clairement affichée et tout contre venant s’expose en cas de vapote à une amende

Journaliste : Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

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