Le dernier trimestre de l’année 2019, une pandémie a éclaté en Asie donnant lieu à une crise sanitaire mondiale et à une relative paralysie de presque tous les secteurs. Il s’agit bien du coronavirus ou de la COVID-19. Pour identifier les causes, les manifestations, les conséquences et des traitements de cette maladie, des chercheurs travaillent d’arrache-pied de partout dans le monde.

Ils ont joué un rôle majeur pour contenir la propagation de la maladie ainsi que le nombre de morts. Ces médecins chercheurs élaborent également des vaccins efficaces et d’une grande utilité dans cette lutte. Découvrez d’éminents chercheurs ayant conduit des travaux sur la COVID-19 !

Marion Renaud

Médecin ORL, Marion Renaud est assistante publique des hôpitaux de Paris. Comme d’autres prominent covid opinion leaders, la chercheuse a réalisé des travaux pour expliquer une manifestation de la maladie. Marion Renaud a conduit en réalité des travaux sur la perte de l’odorat liée au COVID-19.

Ils ont confirmé que la perte de l’odorat est un symptôme révélateur de l’infection au covid-19. La première étude a été lancée en avril 2020 sur 350 patients ayant des formes légères à modérées d’infection par la Covid-19. Il était question de comparer une cohorte de patients aux tests PCR.

La perte d’odorat a tendance à toucher les sujets jeunes (moyenne d’âge d’environ 40 ans) avec une légère prédominance féminine. Toutefois, une amélioration la plus souvent totale et rarement partielle est souvent observée après les manifestations du covid-19.

Franck Martin

Le chercheur Franck Martin est l’un des premiers à engager des recherches en Europe sur la covid 19. En janvier 2020 déjà, il était en collaboration avec des laboratoires chinois (les premiers à travailler sur le virus) pour étudier le virus.

Spécialisé dans les virus d’insectes à ARN, il a découvert que l’extrémité 5′ du virus qui est essentielle à sa transmission contient différentes structures en épingle à cheveux.

Pour le chercheur, cette extrémité permet au virus de recruter le ribosome en injectant son ARN et l’active pour fabriquer spécifiquement des protéines virales. Elle endommage ainsi les protéines cellulaires. L’ARN est une machine moléculaire complexe qui synthétise les protéines en décodant les informations contenues dans l’ARN messager.

Le spécialiste évoque également un procédé similaire à un hacking. Il considère même cette extrémité comme le talon d’Achille du virus de la covid-19.

Samira Fafi-Kremer

Samira Fafi-Kremer est directrice de l’Institut de Virologie de Strasbourg. Ces travaux ont porté sur les anticorps naturels que pourraient produire les personnes atteintes de la covid-19. Les travaux de la virologue montrent que les hommes de plus de 50 ans ou avec un IMC supérieur à 25 avaient des anticorps élevés 1 mois après l’apparition des symptômes.

Leurs niveaux d’anticorps ont rapidement diminué au fil du temps, contrairement aux femmes qui sont restées plus stables. Trois à six mois après le début de l’étude, 32 % des femmes n’avaient aucun changement dans les niveaux d’anticorps contre 8 % chez les hommes.

Cela suggère que les femmes ont une immunité plus longue que les hommes. Cela n’a rien à voir avec l’âge et le poids. Elle peut être liée aux chromosomes X. L’étude est toujours en cours.

Alberto Bianco et Paolo Samorì

Membres du projet européen Graphene Flagship, Alberto Bianco (directeur de recherche à l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire) et Paolo Samorì (directeur de l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires) se sont alliés pour créer un groupe de travail sur la recherche sur le virus du covid-19.

Depuis le début du confinement, les deux chercheurs ont commencé à travailler sur des méthodes chimiques qui pourraient être efficaces contre le virus. Ils ont abondé dans le développement d’une nouvelle génération de surfaces antivirales.

Pour cela, de nombreuses pistes sont envisagées. Il s’agit de créer des surfaces auxquelles les virus ne peuvent pas s’attacher ou de fournir des matériaux pour les manipuler afin d’inactiver les virus. Le graphène a été inclus dans cette étude en raison de ses propriétés membranaires et électriques.

Les chercheurs ont également évalué la possibilité d’utiliser différentes méthodes pour créer des capteurs destinés à détecter rapidement la présence de virus dans le sang ou dans l’environnement.

Virginie

Web rédacteur, je suis également le directeur de la publication de ce site depuis ses débuts.
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