Il n’y a pas à dire. Les comités d’entreprise procurent une véritable bouffée d’air à nos budgets grâce à tous les avantages qu’ils procurent. Cependant, l’intérêt financier n’est pas le même pour les salariés des multinationales et ceux travaillant dans les PME.

Une hausse du pouvoir d’achat

Composé d’une délégation de représentants de syndicats et d’une délégation de salariés, le comité d’entreprise joue des rôles multiples dans une entreprise. Mais sa principale fonction est de défendre les intérêts des employés devant les employeurs. L’une de ses attributions porte aussi sur le plan social. Réduction sur les produits culturels, organisation d’activités ou de voyages, création d’une solution de restauration pour les employés ou ouverture de garderie ou de crèche sont autant d’offres proposées et à découvrir sur le site des CSE.

En tout cas, en théorie, avoir un CE dans son entreprise semble très intéressant. Mais en réalité, qu’en est-il vraiment ? Est-il réellement possible de jouir d’un meilleur pouvoir d’achat grâce au CE ? Cela dépend surtout de l’importance de la structure. Les grosses multinationales sont parfaitement en mesure d’offrir le maximum d’avantages à leurs salariés. Et c’est normal étant donné que le budget de fonctionnement d’un CE doit représenter un certain pourcentage de la masse salariale. Les activités culturelles et sociales quant à elles dépendent de l’employeur, mais quoi qu’il en soit, chez les gros budgets, elles représentent un coût élevé. Les employés de ces entreprises profitent de réductions attractives sur leurs dépenses en alimentation, en transport, en vêtements, en culture et en loisirs également.

Pas tous sur le même pied d’égalité

Malheureusement, tout le monde n’a pas la possibilité de profiter des avantages apportés par les CE. À titre de rappel, cette instance est obligatoire dans toutes les entreprises comptant plus de 50 employés. Rien que dans le pays, il existe près de 40 000. Contexte économique oblige, beaucoup de ces CE n’ont pas le budget nécessaire pour contribuer de manière optimale aux activités culturelles et sociales. Dans le secteur privé, ils ne sont que 30% à bénéficier de l’argent nécessaire pour les financer. En somme, seuls 2 millions de salariés ont la chance de jouir une véritable offre de qualité. Le reste devra se contenter des classiques services de billetterie donnant accès des baisses de prix sur les tickets d’entrée dans les musées, les cinémas, les parcs d’attractions ou autres.

Les chèques-cadeaux sont aussi relativement courants au sein des CE. Ils permettent aux bénéficiaires de choisir eux-mêmes les cadeaux qui leur plaisent. Ils sont généralement offerts durant les fêtes de fin d’année, au moment de la fête des Mères ou de la fête des Pères. Autre incontournable : les spectacles qui assurent des moments de détente et de divertissement à partager en famille ou entre amis.

Même si les économies en perspective apportées par les CE ne profitent pas à tous, au moins, les quelques activités culturelles et sociales proposées contribuent à booster la motivation des équipes et à les fidéliser à l’entreprise. Le bien-être constitue donc un autre avantage de ces offres octroyées par les CE à côté du facteur purement financier.

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