En plus d’un savoir-faire pointu et d’une expérience aguerrie dans son domaine, le dermopraticien devra également disposer de tout le matériel nécessaire. L’ensemble de ces éléments faciliteront à ce professionnel d’exécuter son métier selon les normes en vigueur. Le crayon dermographique compte parmi les outils jugés indispensables pour un expert dans le monde de la dermopigmentation. Souvent peu considéré, ce dernier détient cependant une grande importance dans le processus post-opératoire. Quid de ce matériel ? On fait un point.
Qu’est-ce qu’un crayon dermographique ?
Fabriqué en bois de cèdre, cet outil médical jouit d’un rôle essentiel dans les métiers consistant à réaliser des modifications corporelles. Ainsi, tous professionnels dans le domaine d’intervention plastique, faciale ou réparatrice ne peuvent pas faire l’impasse sur l’usage du crayon dermographique. Destiné à optimiser le marquage et le repérage des zones du corps à traiter ; à embellir ; à réparer ou à modifier, le crayon dermographique est le 1er matériel qui sera en contact avec la peau du patient. En tant que tel, il devra alors être d’une qualité irréprochable tant au niveau de ses composés que pour remplir efficacement ses fonctions de marqueur de peau.
Les domaines au sein desquels le crayon dermographique a sa place parmi les fournitures médicales essentielles sont :
– Chirurgie esthétique : pour tracer les changements à réaliser avec le bistouri (prothèses mammaires, rhinoplastie, liposuccion, abdominoplastie, etc.).
– Dermopigmentation : afin de démontrer le résultat final une fois une intervention entamée. Il peut s’agir de l’aspect final des sourcils après une procédure de remplissage, de l’apparence d’une aréole mammaire après intervention, etc.
– Chirurgien vasculaire : afin d’entamer efficacement un écho marquage préopératoire
– Tatouage : pour dessiner l’image ou le symbole à tatouer sur la peau du client,
– Maquilleur : pour tracer des traits d’eye-liner qui restent intacts tout au long de la journée.
Outil de marquage cutané fiable
Munie d’une mine de couleur intense (principalement bleu ou rouge), la pointe du crayon dermographique exige parfois qu’elle soit trempée dans de l’alcool avant tout traçage. L’écriture sera ainsi plus visible sur la peau, et la mine permettra d’atteindre facilement les angles et les plis les plus minces du derme. L’usage d’au moins 2 couleurs différentes permettra de distinguer les modifications à faire et le résultat final. Cette phase permettra ainsi de donner au patient une idée précise des procédés qui seront effectués sur son corps.
Contrairement aux idées reçues, le crayon dermographique ne présente aucun risque, peu importe la sensibilité de la peau sur laquelle il est utilisé. En effet, les marques réalisées à partir de cette fourniture médicale restent totalement éphémères et se nettoient facilement à l’eau savonneuse. Cette fiabilité s’explique par la sélection avec attention de chaque élément qui compose la mine d’un crayon dermographique. Cette initiative est prise pour éviter tous risques sanitaires.
L’ustensile de marquage cutané idéal sera donc vegan et anti-allergène pour s’assurer du bien-être des patients. D’ailleurs, pour des questions d’hygiène, il est conseillé de miser sur un crayon dermographique à usage unique. Un tel choix permet d’éliminer les risques de transmission de certaines maladies de la peau comme le molluscum contagiosum ou autres.
