Selon un article récent publié, le 20 décembre dernier sur le site du journal Sciences et Avenir, la recherche a fait un bond remarquable en ce qui concerne le traitement sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge et d’autres maladies oculaires dégénératives.

Les maladies de la vue les plus graves, bientôt soignées

Ainsi, et ceci grâce à la générosité des Français et à leurs promesses de dons durant le Téléthon, la thérapie cellulaire peut enfin être lancée en France pour des maladies de la vue. Cette avancée représente un espoir formidable pour les personnes souffrant de maladies rares de la rétine ainsi que pour les personnes atteintes de DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge, maladie qui altère le champ de vision central ce qui occasionne une gêne de la vision au quotidien).

Thérapie cellulaire, le traitement encourageant pour la DMLA

Ainsi, grâce aux recettes récoltées cette année lors de l’évènement caritatif organisé par l’Association française contre les myopathies, les chercheurs français ont réalisé un « pansement » constitué à base de cellules souches d’embryon humain. Ce pansement a pour but d’améliorer la vue des personnes atteintes de maladies oculaires.
Ce sont 40 000 personnes en France qui sont atteintes de maladies dégénératives incurables, touchant la rétine et entraînant progressivement la cécité et plus d’un million de personnes atteintes de DMLA.
Pour ces 2 types de pathologies, ce sont les mêmes cellules qui s’endommagent et grâce à la greffe de ce patch cellulaire, une équipe de recherche d’I-Stem a réussi à améliorer la vision de rats atteints de rétinites pigmentaires. Les premiers essais cliniques devraient débuter en 2018. Selon l’INSERM, ce tout nouveau traitement pourrait à terme, s’il est probant, être appliqué à toutes les pathologies entrainant une dégénérescence au niveau rétinien et notamment aux différentes DMLA, la DMLA sèche et la DMLA atrophique.

DMLA, 2 traitements efficaces font débat en Suisse

Le 30 septembre dernier, un article publié sur le site Tribune de Genève(https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/relance-debat-medicament-tres-cher/story/15600121) évoquait le débat sur l’Avastin et le Lucentis.
Laurence Fehlmann Rielle, la conseillère nationale de la République helvétique relance un scandale sur ces 2 médicaments dont l’un est vendu nettement plus cher que l’autre. Le Lucentis traite la dégénérescence maculaire liée à l’âge, et en Suisse, son prix sur le marché est supérieur de 1000 francs suisses. Or il existe un autre médicament, l’Avastin prescrit en priorité pour les cas de cancer qui traite également efficacement la DMLA et à un prix 10 fois moins cher qu’une dose de Lucentis.
Selon un calcul de la conseillère nationale, le Lucentis coûterait 50 millions de francs suisses par an et c’est pourquoi Laurence Fehlmann Rielle pose 2 questions, pourquoi l’Avastin, n’est-il pas homologué pour traiter la DMLA comme dans d’autre pays et pourquoi y a-t-il en Suisse, une telle différence de prix entre ces 2 traitements ?
Les ophtalmologues genevois, à travers M. Matter, Président de l’Association des médecins de Genève font part des mêmes remarques à propos du Lucentis et de l’Avastin, mais ne peuvent pour autant, prendre le risque médico-légal de prescrire le second n’étant pas encore homologué. En France, depuis 2015, l’Avastin est prescrit de manière progressive, pour les mêmes raisons économiques soulevées en Suisse.

Conseils pour garder une bonne vue

La DMLA touche en majorité les personnes de plus de 50 ans, il est donc impératif de surveiller votre vue par des visites régulières chez votre spécialiste et en cas de trouble important de la vision, comme une perte partielle ou totale de la vue, des maux de tête liés à des gênes visuelles, une réduction du champ visuel, consultez en urgence un ophtalmologue.
oeil bleu
Sans problèmes particuliers, il est conseillé de consulter tous les ans ou tous les 2 ans, un ophtalmologue qui surveillera votre acuité visuelle et pourra dépister rapidement des problèmes de vue (de type myop0ie, hypermétropie, astigmatisme…). Il vous prescrira si nécessaire un dispositif médical adapté, allant de séances d’orthopties au port de verres correcteurs, lunettes ou verres de contact. Pour obtenir des lunettes que vous aimerez porter, poussez la porte d’un opticien à Genève, par exemple, et bénéficiez de conseils de professionnels et de montures, de verres ou de lentilles de qualité à prix très abordables.

Journaliste : Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *