Suite à une crise sanitaire unique, qui a obligé une partie de la population mondiale à se retrancher, plusieurs études ont choisi d’étudier le comportement des hommes et des femmes durant cette période. Ce retrait social a eu des effets psychologiques et a aussi modifié notre comportement. Voici quelques résultats qui en sont ressortis.

Un stress latent, encore plus présent dans les familles

Pour une grande majorité des Français, le confinement aura été une source de stress. Mais on découvre aussi dans l’étude, que pour certains, il fut bénéfique et considéré comme une pause bienvenue au rythme effréné de la vie quotidienne. L’élément ayant causé le plus d’anxiété fut sans le moindre doute « l’école à la maison ». Les parents qui devaient partager leur temps entre télétravail, devoirs et leçons des enfants ont peiné à trouver un juste équilibre, et cela s’est reflété sur leur vie familiale. Plusieurs couples ont eux aussi explosé durant la crise du coronavirus. Trop de proximité aura eu raison de leur relation amoureuse.

La solution au stress pour certains aura été d’augmenter leur consommation d’alcool et la quantité de nourriture prise à chaque repas. Des gestes qui ont eu une répercussion sur le poids moyen des Français, l’augmentant de plus de 2 kg en moyenne. Mais cela a aussi eu des effets secondaires négatifs sur la santé mentale. La meilleure façon de contrer l’anxiété est d’apprendre à respirer. Cela peut paraître étrange, mais la méthode de respiration anti-stress permet à l’individu, selon un spécialiste, de rester serein toute la journée, en prenant conscience de notre respiration.

Une baisse d’activité physique

À regarder les infos, nous aurions pu croire que soudainement la France entière s’était remise au sport. La télévision nous montrait des joggeurs et des cyclistes qui défilaient dans les rues de toutes les villes de France. Après, les sites web d’information nous montraient des images de groupes connectées par vidéo-conférence et pratiquant toutes sorte de danses collectives telles que la zumba ou d’autres qui s’adonnaient au yoga. Mais l’étude démontre que ces derniers étaient en minorité.

Chercheur à l’ISM (Institut des sciences du mouvement), Nicolas Mascret a étudié le comportement de 700 sportifs durant le confinement afin de déterminer ce qui motive ou apporte du plaisir aux individus afin de leur donner envie d’entreprendre une activité physique. Sa première conclusion est que le confinement a modifié l’objectif de ces individus. Dans la vie normale, ils avaient pour but de progresser, alors que durant la quarantaine, l’objectif est devenu de ne pas régresser.

Journaliste : Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

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