D’après une étude réalisée par certains instituts qui se spécialisent dans le domaine professionnel, le « burn-out » affecte aujourd’hui environ deux employés sur dix, soit un taux non négligeable de 17% ; c’est le cas de la France. Rappelons d’abord que ce terme symbolise une situation désagréable dans laquelle les salariés sont profondément épuisés, déprimés, plus ou moins découragés et se sentent même faibles au point de croire qu’ils se retrouvent dans une autre situation qui n’est autre que l’insuccès. Les individus les plus atteints sont généralement des cadres dans une entreprise, en particulier les femmes et les personnes âgées.

Etant donné le risque que cela puisse évoluer rapidement, depuis l’année dernière des représentants comme les députés ont tenté de faire une réclamation auprès du service public de la Sécurité Sociale en demandant l’intégration du burn-out dans les rangs des maladies professionnelles. Malheureusement cela ne s’est pas bien abouti, d’ailleurs le Ministère du Travail, jusqu’à maintenant, n’a pas encore donné son avis sur le sujet, cependant il ne cesse de procéder à une étude avant de proclamer un verdict final. De toute évidence, il fait de son mieux vu qu’il engage des professionnels et des experts en la matière tels que des médecins éprouvés et même des psychologues parfaitement adroits.

Pendant ce temps là, de nombreuses déclarations ont été reçues et la plupart annonce une sorte de difficulté, voire de souffrance par rapport aux conditions de travails. Cette souffrance est composée d’une absence d’augmentation des salaires, d’un accroissement abusif des tâches à assumer mais également l’absence d’une évolution de poste ou plus précisément la promotion. En vérité, les employeurs ne se rendent pas compte de l’impact de ce genre de condition, non seulement sur le développement de l’entreprise mais aussi sur son propre image ainsi que sa réputation. Certes, il arrive parfois que les salariés exagèrent mais si le taux d’insatisfaction s’élève jusqu’à 83% où presque la totalité des employés se plaigne, cela veut sûrement dire que les employeurs doivent donc faire une remise en question par rapport aux conditions qu’ils offrent. Finalement, tant qu’une entreprise n’adopte pas le système donnant-donnant, ce type de problème ne va jamais s’arranger.

Journaliste : Emmanuelle

Emmanuelle intervient sur Neolage pour tous les aspects liés à la psychologie.

Emmanuelle

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