La vie à deux n’est pas un long fleuve tranquille. Loin de là ! Au début, les amoureux sont tout feu tout flamme et, au fil des années, la relation qui était alors synonyme de joie, de bonheur et d’envie vire alors au cauchemar. Les problèmes de couple et les nombreux sujets qui fâchent – jalousie, argent, enfant, routine, travail, infidélité, famille notamment – peuvent alors entacher la relation amoureuse. Et parmi toutes les embûches sur le parcours amoureux, la sexualité est mise à rude épreuve. 

Tous les couples rencontrent un jour ou l’autre des problèmes. Ce n’est pas pour autant qu’il faille envisager la rupture. Loin de là. Perte de la libido, douleurs pendant l’acte, absence de plaisir, relation sexuelle anorgasmie, trouble du désir et du plaisir, vaginisme ou encore vestibulite par exemple, bien que dans la plupart du temps les troubles sexuels féminins soient mis en avant, de nombreuses maladies peuvent également affecter la sexualité masculine. Pour que la rencontre, la fusion des corps soient existantes et passionnées, le partenaire doit lui aussi exprimer sa souffrance. Apprendre à communiquer n’est certes pas facile, mais pour maintenir la flamme des moments d’intimité sexuelle, il est impératif de faire part de sa tourmente. La sexualité est en effet l'un des enjeux d'une relation de couple qui dure

Gros plan sur quelques pathologies qui se situent sous la ceinture et qui peuvent elles aussi entacher la vie sexuelle du couple made in Homme.

La maladie de La Peyronie

Aussi étonnant que cela puisse paraître, dans certains cas, l’érection prend un virage à 180 degrés et il devient alors difficile de redresser la barre. Bien entendu cette situation souvent traumatisante peut empêcher la pénétration. Néanmoins, cette pathologie n’en demeure pas moins bénigne. Cette maladie dite de la Peyronie – décrite pour la première fois en 1743 par l’un des praticiens de Louis XV, Monsieur François Gigot de la Peyronie – se caractérise alors par une déformation du pénis lors de l’érection. Une plaque fibreuse qui s’est développée sur l'enveloppe entourant le corps caverneux, entraîne alors un défaut d’élasticité des tissus. Bien loin d’être une perte de la virilité, la maladie de Peyronie peut guérir toute seule en ayant recours à certains traitements, l’usage d’extenseur du pénis voire la chirurgie dans les cas extrêmes. Quoi qu’il en soit, il est important d’en faire part à sa partenaire afin de partager ses inquiétudes et être soutenu tout au long du traitement. 

La taille du pénis

Il est naturel et commun que l’homme s’inquiète de la taille de son attribut. Partie importante de son anatomie, mais aussi de son identité masculine, la taille peut être l’un des facteurs des problèmes de couple. Et pourtant ! Il est inutile d’être complexé par la taille de son pénis. Il n’existe d’ailleurs aucune corrélation entre la taille du pénis et la satisfaction sexuelle de la partenaire. La gent masculine à tendance à surestimer la taille normale du pénis, une idée fausse bien entendue ! Car, la taille du pénis en érection varie entre 12 et 17 centimètres. Ce qui est tout à fait suffisant et adapté à la profondeur du vagin. Au-delà de cette notion de taille, c’est bel et bien le plaisir physique, l’intimité érotique qui importent le plus. Et ce sont ces paramètres qui permettent l’implication totale de chacun. L’important est donc tout simplement de maintenir le désir, de vivre pleinement sa sexualité à deux, d’assouvir ses envies et ses désirs conjointement et de donner du plaisir tout simplement, en faisant fi de la taille du pénis bien entendu. 

Les douleurs lors des rapports sexuels

Lors de l’érection ou de l’éjaculation, l’homme peut alors ressentir des douleurs au niveau de la verge ou de ses testicules. Cette douleur peut alors être le signe de la maladie de La Peyronie, résulter d’une infection de l’urètre / urinaire / du sperme, être due au rétrécissement de l’anneau prénuptial ou du canal de l’urètre ou encore provenir d’un problème à la prostate notamment. Les origines pouvant être multiples, il est important de consulter son généraliste et/ou un urologue afin d’identifier l’origine afin de traiter la cause. Ce n’est en effet que par le biais d’un examen bactériologique des urines, de l’écoulement urétral ou du sperme voire d’une échographie selon les cas, que les douleurs pourront être soignées et que l’activité sexuelle sera sans douleur. 

Les problèmes d’éjaculation 

L’expulsion du sperme est un phénomène réflexe chez l’homme. Et pourtant, pour des raisons physiologiques et/ou psychologiques, il arrive que l’éjaculation soit précoce, rétrograde, tardive voire qu’il soit impossible d’émettre du sperme malgré une érection normale, on parle dans ce cas d’anéjaculation. Le stress, l’anxiété, le manque d’excitation ou encore la prise de certaines substances peuvent perturber ce phénomène naturel. Pour y remédier, il est impératif de parler de cela avec son praticien. L’origine peut en effet provenir des effets secondaires suite à la prise de médicaments ou d’une maladie comme la formation de calculs rénaux ou le diabète par exemple. Chercher à comprendre d’où vient le problème en consultant un sexologue voire un psychothérapeute peut également aider à trouver le chemin de son propre plaisir pour retrouver une éjaculation normale. 

Journaliste : Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

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