Affection longue durée (ALD), c’est l’autre nom des maladies chroniques. Plus précisément, ce sont les maladies qui évoluent avec le temps et avec lesquelles le patient devra vivre toute sa vie. En plus de supporter le poids de la maladie, le patient, s’il est mal couvert, doit trop souvent supporter également des frais de santé élevés.

Les ALD exonérantes

Ce sont celles dont la gravité et le traitement nécessitent une prise en charge longue (au moins six mois) et coûteuse. Une ALD exonérante est prise en charge à 100% par la sécurité sociale et tous les soins qui y sont liés sont intégralement remboursés. Les soins et examens qui n’y sont pas liés sont soumis à la prise en charge classique. Les ALD exonérantes sont au nombre de trente et sont répertoriées par le ministère de la santé. Dans la liste, on trouve notamment l’AVC invalidant, le VIH, le diabète de type 1 et le diabète de type 2, l’hémophilie, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la mucoviscidose, la paraplégie, la sclérose en plaques, les affections psychiatriques longue durée, les suites d’une transplantation d’organe, la tuberculose ou encore la tumeur maligne.

Les ALD non exonérantes

Elles bénéficient du taux de remboursement habituel. À noter que l’hypertension a été retirée de la liste des ALD exonérantes suite à un décret datant de 2011.

Un reste à charge élevé

Exonérantes ou pas, les ALD coûtent cher au patient, en plus d’affecter sa santé, son bien-être et son quotidien. En effet, les patients souffrant d’une ALD sont parmi ceux qui ont les restes à charge les plus élevés. Outre les participations forfaitaires et les franchises à répétition (sur les consultations, médicaments ou encore les transports) qui salent déjà bien la note, les dépassements d’honoraires pratiqués par la plupart des spécialistes sont également à la charge du patient. Les seniors, qui ont des besoins accrus dans certains domaines de santé comme l’optique, le dentaire ou les prothèses, supportent également des restes à charge conséquents.

L’importance de souscrire à une bonne mutuelle

En septembre 2015, une étude de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees) soulignait que l’absence de complémentaire santé est une des causes principales de renoncement aux soins. Il est pourtant important, voire nécessaire, pour une personne souffrant d’une ALD, de bénéficier d’une bonne mutuelle, afin d’être accompagnée au mieux tout le temps que dure la maladie et d’en réduire au maximum les impacts sur le quotidien. Aujourd’hui, une bonne mutuelle permet de bénéficier de soins paramédicaux, reconnaît les bienfaits de certaines médecines alternatives comme l’acupuncture, la sophrologie, l’ostéopathie ou la naturopathie et rembourse la médecine douce.

Virginie

Web rédacteur, je suis également le directeur de la publication de ce site depuis ses débuts.
Je traite de toutes les thématiques avec une préférence pour les sujets directement liés à l'actualité.

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