Est-il vrai que la sexualité des jeunes de nos jours est plus débridée que celle de nos aînés ? Sont-ils plus sujets à pratiquer des relations à risques? Font-ils plus souvent l’amour qu’il y a 20 ans ? Il y a de quoi être surpris, mais il semblerait que les jeunes générations ne soient pas aussi frivoles que ce qu’on peut penser.

sexualité chez les jeunes

Une vie sexuelle un peu plus libérée

On peut dire que c’est incontestablement grâce aux réformes sociales dans le domaine et surtout grâce à un éveil social face à la diversité sexuelle qui existe en France et partout dans le monde que la vie sexuelle des jeunes Français a pu s’épanouir, au moins en comparaison avec les générations précédentes. Un sondage de l’Ifop réalisé du 16 septembre au 3 octobre 2016 a d’ailleurs été réalisé chez les Parisiens et montre que ces derniers, âgés entre 18 et 24 ans, ont une sexualité plus débridée que la moyenne nationale.
Cela concerne diverses pratiques telles que les rapports sexuels dans des lieux publics, le triolisme (ndlr: les rapports à trois) ou encore la fellation. Les jeunes Parisiens s’avèrent donc être davantage ouverts sur la découverte de nouvelles pratiques sexuelles, plus que leurs aînés et même plus que les jeunes du reste de la France. Le gouvernement n’aura donc de cesse de faire de la prévention contre les pratiques qui peuvent être risquées, comme le rapport non protégé qui peut avoir pour conséquence d’attraper une IST ou d’avoir une grossesse non désirée. Il sera donc toujours de bon ton de communiquer sur le port du préservatif ou de prendre la pilule du lendemain pour éviter cela.

Faire l’amour sans tabou mais moins souvent

Cette fois-ci, c’est une étude réalisée aux États-Unis entre 1989 et 2014 qui révèle que les jeunes nés à partir de 1995 ont moins de rapports sexuels que leurs parents et même leurs grands-parents lorsqu’ils avaient leur âge. En effet, on dénombre environ 53 relations sexuelles par an pour les Américains des années 2010 contre 65 relations sexuelles par an pour ceux des années 1990. Plusieurs raisons à cela.
La sexualité volage des jeunes générations peut en partie expliquer le fait qu’elles fassent moins l’amour. Puisque les jeunes sont moins nombreux à avoir des relations sérieuses et donc régulières, la fréquence des rapports sexuels en pâtit au niveau de la moyenne. Ajouté à cela, le travail professionnel ou estudiantin qui prend plus de place dans une journée. Il faut également jeter la pierre sur l’offre culturelle, et notamment cinématographique et télévisuelle. Le nombre de séries et de films accessibles de plus en plus facilement, via des plateformes comme Netflix par exemple, s’accroît et cela mobilise le temps des jeunes qui ne le consacrent donc plus aux plaisirs charnels de la vie.

Journaliste : Sonia

Sonia parlera de tout le côté médecine, incluant les questionnements sur la sexualité.

Sonia

Sonia parlera de tout le côté médecine, incluant les questionnements sur la sexualité.

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