Le contrat d’assurance-vie s’offre une nouvelle jeunesse.

Mis de côté pendant la crise sanitaire au profit du livret A, ce placement financier créé par les assureurs a de nouveau le vent en poupe.

Mais déjà, qu’est-ce que c’est ? C’est un instrument à double casquette.

En effet, il s’agit d’un placement financier générateur d’intérêts et un vecteur de transmission patrimonial.

En résumé : vous placez de l’argent auprès de votre compagnie d’assurance pour obtenir un rendement.

Vous pouvez le faire fructifier, le retirer ou le transmettre au bénéficiaire de votre choix.

Et si votre assureur avait plus à vous apporter que votre banquier ? Vous hésitez ?

On vous dévoile les 3 bonnes raisons d’utiliser ce vecteur financier.

Épargner grâce à un investissement rentable personnalisé

C’est un produit de placement composé à votre image, en fonction de vos objectifs et de votre capacité à accepter le risque. C’est l’idéal pour se constituer un  capital sur le long terme.

Vous souhaitez faire un placement sécuritaire ?

Optez pour les fonds en euros.

  • Avantages : pas de risque de perte d’argent car le capital est garanti. Les frais de gestion sont moins élevés ;
  • Inconvénients : le rendement est faible. Les produits sont taxés aux prélèvements sociaux.

Vous souhaitez faire un placement à risque avec un rendement plus élevé ?

Les unités de compte (UC) sont faites pour vous. Ici, ce n’est pas l’euro la référence mais une action, une part de société ou un ensemble de ces valeurs.

  • Avantages : d’importantes perspectives de rendement à moyen ou à long terme. Un portefeuille diversifié regroupé en valeurs mobilières (OPCVM) ou immobilières (SCI, SCPI, OPCI).
  • Inconvénients : un risque de perte. Des frais de gestion plus élevés. Cependant il existe des astuces pour limiter ce risque (garanties supplémentaires, option d’arbitrage, etc.)

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À retenir :

Ces deux types de placements sont modifiables. Vous ne maîtrisez pas les ficelles de la bourse ? Confier la gestion de votre portefeuille à un professionnel.

Préparer la transmission de vos gains sans droits de succession

Sache que, vous pouvez transmettre votre patrimoine à votre mort mais également de votre vivant.

Vous préférez transmettre davantage à vos proches qu’à l’administration fiscale ?

Désignez un bénéficiaire à votre épargne.

La désignation peut se faire soit directement dans l’accord conclu soit par renvoi à un testament.

Le petit plus : la rédaction de la clause bénéficiaire est importante. Elle sera gage d’une bonne transmission de votre argent à votre décès.

Pour cela, elle doit être sécurisée, claire et précise. Le bénéficiaire doit être déterminé.

Elle peut aussi être encadrée pour permettre une gestion du capital transmis. Encore une fois c’est un contrat à la carte.

L’intérêt majeur : les transactions hors succession

Actuellement, il y a une tolérance fiscale qui exonère de droit de succession les primes versées, sous certaines conditions.

De sorte que pour optimiser la fiscalité, vous devez effectuer des versements avant votre 70e année dans la limite de 152 500 euros.

Si vous avez plus de 70 ans, cela reste rentable mais dans une plus petite mesure, car l’exonération portera sur les primes inférieures à 30 500 euros.

Attention : les modalités d’imposition des primes sont différentes pour les contrats souscrits avant et après le 20 novembre 1991.

Souscrire un contrat d’assurance-vie avec une fiscalité assouplie

Le but est de faire fructifier de l’argent à moyen ou à long terme.

Une fiscalité dégressive

Plus vous souscrivez tôt, plus vous serez gagnant.

Contrairement à une idée reçue, vous pouvez récupérer votre économie à tout moment.

Seulement, si vous retirez votre argent avant un délai de 8 ans, vous ne bénéficiez pas de l’abattement avantageux.

Bon à savoir : l’antériorité fiscale. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait et notamment en matière fiscale.

Mais si vous ouvrez un contrat d’assurance-vie aujourd’hui alors vous bénéficierez de la loi fiscale actuelle.

Le prélèvement forfaitaire unique : la flat tax

Depuis le 1er janvier 2018 (loi 2017-1837 31 décembre 2017), un prélèvement forfaitaire unique sur les revenus mobiliers ou les plus-values de cession de valeurs mobilières a été instauré.

Le PFU s’applique aux primes versées après le 27 septembre 2017. Elle impacte surtout les placements supérieurs à 150 000 euros pour un célibataire et 300 000 euros pour un couple.

À retenir :

Même si ce type de contrat comprend des frais (entrée, gestion, arbitrage), il reste un outil de choix. Ses trois points forts sont : épargne, investissement, transmission.

À lire aussi : Pour préparer sa retraite : PERP ou assurance-vie ?

Virginie

Web rédacteur, je suis également le directeur de la publication de ce site depuis ses débuts.
Je traite de toutes les thématiques avec une préférence pour les sujets directement liés à l'actualité.

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