La tremblante du mouton pourrait être transmissible à l’humain

Pour commencer, il est important de savoir que la tremblante du mouton considérée aussi comme la maladie humaine de Creutzfeldt-Jakob est une maladie des animaux à prions. Ces derniers, lorsqu’ils sont pathogènes, sont les premiers agents responsables de la transmission qui, selon une étude, se fait par voie du placenta mais aussi par le biais d’un allaitement. Actuellement, cette maladie est devenue un risque pour l’homme, seulement, les preuves de la propagation jusqu’à maintenant restent encore à prouver. D’ailleurs, le processus de transmission chez les ovins est absolument d’une longue durée car il est à peu près de deux à cinq ans ; ce genre de chose diminue la chance de détecter la maladie à temps.

Par ailleurs, des chercheurs, des vétérinaires ainsi que des spécialistes sur la santé des animaux, se sont mis à réaliser une étude sur la transmission de la maladie de la vache folle chez l’homme et le résultat a été plus ou moins proclamé positif. Récemment, ils ont pareillement tenté d’analyser de plus près les menaces que peuvent apporter la tremblante de mouton en faisant une étude sur les prions, plus précisément en utilisant une souris humanisée. Pour cela, ils ont injecté des prions pathogènes dans toute la partie du cerveau de la souris humanisée. Et comme résultat, ils ont pu constater que la barrière de transmission est franchissable et ait également quelques aspects identiques à la maladie de la vache folle. Toutefois, ils n’ont pas pu prouver le fait qu’un individu ait déjà atteint d’une maladie émanant de la tremblante de mouton. De toute évidence, c’est une maladie qui s’est propagée chez les ruminants dans le monde entier depuis des siècles et en même temps on ne cesse pas de manger leur viande, pourtant il n’y a même pas de signes apparents ni changement d’état de santé. En partant de cette logique, on peut dire que ce n’est pas vraiment inquiétant pour l’humanité étant donné que personne n’a été victime jusqu’à ce jour. Mais d’une façon ou d’une autre, cela ne doit pas être pris à la légère et le mieux c’est de poursuivre la recherche jusqu’à ce que l’on trouve la preuve que la tremblante du mouton n’affectera jamais l’espèce humaine.