D’une part, la viande rouge apporte très certainement une quantité non négligeable de protéines à notre alimentation. Blanche mais surtout rouge, néanmoins leur surconsommation peut s’avérer nocive en se révélant cancérigène. Les risques étant équivalents pour toutes les protéines animales (viande, lait, fromages…), certains sujets seraient plus sensibilisés que d’autres. Alors où se situe réellement la part de vérité ? Quelles sont les solutions ?

Les risques de trop de viande rouge

Jusqu’à présent, la population aussi bien jeune, que celle des 50 à 65 ans, a tendance à raffoler de viande rouge. Les viandes rouges incluent les viandes transformées industrielles, les charcuteries, le porc et le veau.  Comment savoir à partir de quel moment on en arrive aux excès ? D’après les études réalisées par les nutritionnistes et les publications de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (l’Anses), certaines recommandations devraient servir au public de repères.  Les graisses animales et les acides gras saturés contenus dans les viandes animales sont reconnus pour augmenter l’acidité dans l’organisme. Ainsi, au même titre que la viande rouge dont la proportion devrait être limitée à 70 grammes, les charcuteries ne devraient pas dépasser les 25 grammes de consommées par jour.  Les viandes animales  sont saturées de chlore, de phosphore, de soufre, et sources d’acide urique. Rendant l’organisme acide, il a été prouvé que leur digestion devient plus difficile. Passées la limite de 500 grammes par semaine, les quantités peuvent devenir cancérogènes, en l’occurrence celui du cancer colorectal. Ou bien devenant facteurs à risques, elles favorisent certaines maladies cardio-vasculaires, le diabète type 2, l’obésité et d’autres formes de cancers.

On devrait donc s’en tenir à ne pas manger de viande rouge et animale plus de trois fois par semaine. Visiter ce site pour plus d’information pour une alimentation saine.

Les conseils pour remplacer la viande rouge

Comparées aux personnes qui limitent leur apport de protéines animales, celles qui en consomment quatre fois plus accroîtraient leur risque de mourir d’un cancer, en l’occurrence celui du cancer colorectal. Or, pour éviter toutes maladies chroniques, certaines mesures peuvent être appliquées. Ainsi, se substituant à la viande, le poisson gras et les œufs peuvent être consommés deux fois par semaine. Combinés aux huiles végétales (noix et olive), ils sont sources d’oméga 3 et 6, ils préviendraient les maladies cardio-vasculaires. D’autre part, la population en général ne consommerait pas assez de fruits et de légumes. Les fameux « cinq fruits et légumes » sont bien loin d’être respectés.  Les fibres et les légumineuses (lentilles, graines, haricots, pois chiches) sont excellentes d’un point de vue nutritionnel. Particulièrement riches en protéines, en fer et autres nutriments, elles devraient se retrouver plus souvent dans l’assiette. Revalorisées ces derniers temps grâce aux régimes végétariens et vegan, elles apporteraient à elles seules tout ce dont l’organisme aurait besoin. Privilégiez davantage les céréales complètes et le tofu, ce sera l’occasion d’apprendre de nouvelles recettes culinaires !

Par ailleurs, les sodas, les jus de fruits et les boissons gazeuses devraient être limitées à un verre par jour ou si possibles être évitées.

Journaliste : Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

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