Les ronflements se traduisent par un bruit au niveau de la gorge durant le sommeil. Aussi appelé ronchopathie, ce phénomène est principalement lié à une obstruction des voies aériennes supérieures. Les causes peuvent être physiques, mais il est également possible qu’une infection ou une allergie soit en cause. Faisons donc le point sur les origines des ronflements.

 

Les ronflements

On dit de quelqu’un qu’il ronfle lorsqu’il émet des bruits plus ou moins forts lorsqu’il dort. Ceux-ci sont surtout constatés au moment de l’inspiration, mais il est également possible que les expirations soient bruyantes. Dans certains cas particuliers, les ronflements sont accompagnés d’une apnée, ce qui implique que la respiration s’arrête pendant une dizaine de secondes au moins. Dans ce cas, il est question de SAOS ou Syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Si les ronflements causent une véritable gêne dans le quotidien du sujet ou celui de son entourage, il est préférable de consulter et de suivre un traitement sachant que ce dernier doit impérativement prendre en compte les causes.

Le processus de ronflement

Lorsqu’un être humain tombe dans le sommeil, la langue et les tissus qui se trouvent au niveau du fond du palais et de la gorge se détendent. Les choses sont différentes chez certains sujets. Principalement à cause de leur anatomie, il est possible que les tissus précédemment cités ne se relâchent pas comme ils le devraient et empêchent l’air de passer. Résultat : des vibrations ont lieu au cours de la respiration, d’où les ronflements. Cela est dû au fait que le passage de l’air doit se faire plus vite pour que les poumons continuent de recevoir suffisamment d’air malgré l’obstruction des voies aériennes supérieures durant le sommeil.

Les origines possibles des ronflements

Comme déjà précisé précédemment, c’est l’obstruction des voies aériennes supérieures qui causent les ronflements. Mais il faut savoir que le non-relâchement des tissus est favorisé par un certain nombre de facteurs dont voici les principaux :

  • Le surpoids : chez une personne souffrant de surcharge pondérale, il est possible que les voies respiratoires au niveau de la gorge rétrécissent ;

  • Une obstruction du nez qui peut être liée à une fracture antérieure du nez, à une rhinite ou encore des polypes (excroissances) dans les voies nasales ;

  • Des amygdales au volume plus important que la moyenne ;

  • La grossesse : la prise de poids qui survient généralement au cours de cette période de la vie peut occasionner une obstruction des voies aériennes supérieures ;

  • L’allergie peut causer une congestion du nez, de même qu’un rhume ;

  • La consommation de boissons alcoolisées, de somnifères ou de tranquillisants, produits qui causent un relâchement des muscles de la gorge durant le sommeil ;

  • Avec l’âge, les tissus se relâchent naturellement, favorisant les ronflements ;

  • La position durant le sommeil : en adoptant la position dorsale pour dormir, la gravité peut occasionner un relâchement de la mandibule et des muscles de la langue qui sont déviés vers l’arrière ;

  • Le tabac peut occasionner une inflammation des muqueuses au niveau de la cavité nasale ou de la gorge ;

  • Malformation anatomique : les ronflements peuvent être causés par une déviation de la cloison nasale.

Connaître les complications possibles des ronflements

Le plus souvent, les ronflements sont bénins et n’ont pas d’impacts sur la santé. Néanmoins, il est possible que ce phénomène soit combiné avec des apnées ou pauses respiratoires durant le sommeil lesquelles peuvent s’avérer dangereuses. Les personnes qui en souffrent sont assaillies par une sensation de fatigue durant la journée et sont somnolentes. À cela s’ajoute un risque plus élevé d’hypertension et de troubles cardiovasculaires (dont l’AVC ou Accident vasculaire cérébral).

Quels sont les traitements des ronflements ?

Les ronflements se traitent en fonction de leurs origines, mais également en tenant compte des éventuelles complications. Suivant la situation, le traitement peut impliquer une chirurgie. En l’absence de complication, aucune intervention complexe n’est nécessaire. Les solutions suivantes sont les plus souvent préconisées :

  • Traiter la congestion du nez dans le cas d’une infection ou d’une allergie ;

  • Rééduquer les tissus du pharynx ;

  • Élaborer une prothèse dentaire dans le but d’élargir l’ouverture des voies aériennes et favoriser leur relâchement durant le sommeil ;

  • Faire appel aux médecines douces comme l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture ou encore l’acupression (impliquant l’usage d’une bague anti ronflement qui stimule des points précis permettant d’atténuer alors les ronflements) ;

  • Avoir une meilleure hygiène de vie (pas d’alcool ni de tabac).

En cas de ronflements sévères et/ou d’apnées du sommeil, une solution chirurgicale peut être envisagée. Concrètement, le praticien procède à une ablation d’une partie de la luette ou du voile du palais. Dans le cas de présence de polypes nasaux ou d’amygdales trop volumineuses, ceux-ci seront également retirés. Il est aussi possible que les tissus mous fassent l’objet d’une réduction via une cautérisation.

Virginie

Web rédacteur, je suis également le directeur de la publication de ce site depuis ses débuts.
Je traite de toutes les thématiques avec une préférence pour les sujets directement liés à l'actualité.

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