Aucun traitement n’est encore parvenu à soigner définitivement la maladie de Parkinson.

Néanmoins, il est possible d’atténuer ses symptômes grâce à un traitement bien ajusté et la prise de certaines mesures liées aux modes de vie du patient.

En même temps, il faudra également tenir compte de l’évolution de la maladie afin d’améliorer les conditions de vie du patient.

Contexte de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative qui se traduit par une dégradation progressive des neurones à l’origine de la création de la dopamine (un des hormones du bonheur).

Les neurones dopaminergiques sont des substances noires présentes au niveau des noyaux gris centraux du cerveau.

  • dégradation neuronale et réduction de la concentration en dopamine au niveau des structures cérébrales. Pourtant, ces derniers agissent sur l’initiation et le contrôle des mouvements situés au niveau des noyaux gris centraux ;
  • baisse de dopamine suite à cette maladie qui est à l’origine des différents symptômes moteurs particulièrement caractéristiques de la maladie ;
  • des troubles cognitifs ou triades parkinsoniennes qui se manifestent à travers un ralentissement des mouvements, des tremblements et une rigidité des membres ou des troubles de la marche.

Approches actuelles sur la maladie de Parkinson

Pour en savoir plus sur la maladie de Parkinson et pour le traiter efficacement, les approches actuelles reposent sur deux modes opératoires :

  • réguler les communications entre les différentes cellules nerveuses pour stabiliser chaque information motrice. Cette démarche a recours à l’utilisation d’impulsions électriques pour une stimulation profonde cérébrale ;
  • augmenter le taux de dopamine au niveau du système cérébral à travers la prise de médicament dopaminergique.

Les thérapies adoptées en ce moment ne détruisent pas les neurones et impliquent un traitement dans le temps pour que leurs effets soient conservés. C’est la raison pour laquelle aucun traitement ne permet de soigner définitivement la maladie de Parkinson jusqu’à ce jour.

Les bons gestes à adopter pour soulager le patient

Une personne atteinte de la maladie de Parkinson doit avoir un mode de vie dynamique pour contrer l’évolution de la maladie et augmenter l’effet des traitements médicamenteux.

Un mode de vie actif

Un patient atteint de ce type de maladie doit absolument rester actif. La réalisation d’un exercice physique l’aide à garder la mobilité de son corps, sa coordination et son équilibre.

C’est d’autant plus recommandé pour lutter contre la dépression.

Le médecin traitant peut suggérer un programme d’exercice spécifique, mais toutes formes d’exercices restent efficaces : marche, jardinage, ménage…

Adopter des techniques de relaxation

La pratique d’une technique de relaxation à l’instar du tai-chi et du yoga est efficace pour réduire le stress.

L’initiation à la massothérapie aide aussi à réduire le stress. Ce dernier est notamment à l’origine de l’augmentation de l’intensité des tremblements de la personne atteinte de la pathologie de Parkinson.

Une alimentation qui tend vers le régime végétarien

Afin d’optimiser l’effet de certains traitements médicamenteux, il est recommandé de consommer plus de protéine au cours du repas du soir. La proportion de glucides et de protéines doit rester équilibrée pour aider le patient à se sentir plus à l’aise dans son quotidien.

Certains traitements cliniques proposent même une diète ou un régime riche en fruits et légumes ainsi qu’en céréales. Ce type de régime alimentaire augmente le taux d’antioxydants naturels pour lutter efficacement contre les dommages oxydatifs.

Étant donné qu’ils sont riches en fibres, ils favorisent le transit intestinal. Il est important de réduire la consommation de viande rouge et de gras saturé comme l’huile végétale et les produits laitiers.

Un bon soutien social

Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont souvent besoin d’un soutien social.

La consultation d’un psychothérapeute ou d’un psychologue peut être d’une grande aide. Cette pathologie peut être particulièrement difficile à assumer, car elle attaque la biochimie du cerveau et représente une importante source d’anxiété.

Virginie

Web rédacteur, je suis également le directeur de la publication de ce site depuis ses débuts.
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