Pathologie neurologique non traumatique du système nerveux central, la sclérose en plaques (SEP) est caractérisée par une détérioration des influx nerveux causée par un processus inflammatoire attaquant la myéline. La sclérose est dite « en plaques » du fait des zones brunâtres apparaissant dans les zones touchées du cerveau et de la moelle épinière. La sclérose en plaques est la première pathologie neurologique touchant les sujets jeunes. En France, elle touche entre 70 000 et 90 000 personnes pour une incidence annuelle de 4 à 6 cas pour 100 000 habitants. Dans le monde, plus de 2 millions de personnes en sont atteintes. SeP ensemble vous donnera des indications sur la prise en charge au quotidien de la maladie.

Les causes de la sclérose en plaques

Malgré l’existence d’une prédisposition génétique, la SEP n’est pas une maladie héréditaire. Un enfant dont un frère ou une sœur souffre de la maladie a ainsi peu de risques de développer une SEP, tout au plus 4 %. La maladie n’est également pas infectieuse. Sur le plan géographique, la SEP se rencontre plus couramment au nord et au centre de l’Europe qu’en Afrique et dans le sud de l’Europe. De ce fait, les conditions environnementales pourraient être à l’origine du déclenchement de la maladie. Enfin, stress, interventions chirurgicales et traumatismes favoriseraient l’apparition de la SEP.

Les symptômes à surveiller

Au début, un ou plusieurs symptômes peuvent indiquer une SEP selon les individus, des zones du système nerveux touchées et de la forme de la maladie. Parmi les symptômes les plus fréquents, on peut notamment citer les troubles moteurs ou de la sensibilité, des pertes de l’équilibre, une fatigue anormale ou encore des spasmes. Des troubles de la vision sont signalés dans 20 % des cas. Après évolution de la maladie, d’autres symptômes peuvent apparaitre, notamment des difficultés pour trouver ses mots, l’incontinence, la dépression, la constipation ou encore une paralysie du corps.

Le diagnostic de la SEP

Un diagnostic précoce d’une SEP permet un traitement pouvant retarder, voire prévenir d’autres poussées potentiellement plus handicapantes. Il convient donc de contacter un neurologue dès les premiers soupçons. La maladie sera ainsi évoquée dès la description des manifestations faite par le patient. Un examen neurologique permettra ensuite de vérifier les réflexes ostéotendineux, la sensibilité et la coordination. Une IRM donnera un visuel du cerveau, de la moelle épinière et des zones détruites. Enfin, le diagnostic sera parfois confirmé grâce à une ponction lombaire.

Le traitement de la maladie

Les corticoïdes sont prescrits pour traiter les poussées de SEP et réduire à la fois l’intensité et la durée des attaques inflammatoires. D’autres médicaments sont également prescrits pour un traitement de fond de la maladie. Lors de la phase inflammatoire, les immunomodulateurs sont efficaces pour diminuer la fréquence des poussées. Les sujets présentant une évolution par poussées de la maladie se verront prescrire des interférons béta et de l’acétate de glatiramère. Une forme très active de la SEP sera, elle, soumis à un traitement avec des immunosuppresseurs. Enfin, les formes les plus sévères seront traitées uniquement en milieu hospitalier avec des anticorps monoclonaux.

Journaliste : Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

Michel

Michel, professeur de yoga à Paris, donne de précieux conseils sportifs, mais également nutritionnels.

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